Le professeur Henri Joyeux a vanté les vertus thérapeutiques du chocolat et l’a recommandé dans les maisons de retraite pour assurer le bien-être des résidents. […]

Le chocolat est un antidépresseur

Lorsque le chocolat est noir et composé à 70 % de cacao, il serait un excellent antidépresseur. D’après le professeur, il peut aider les personnes qui ont subi une chimiothérapie à mieux supporter les substances chimiques injectées. Cette friandise contiendrait des molécules extraordinaires qui aideraient l’organisme à mieux réagir aux traitements lourds.

Une prescription simple pour bénéficier de nombreux bienfaits

Le professeur Henri Joyeux recommande de consommer un carré de chocolat matin et soir, tous les jours. Il ne faut pas le croquer, il doit fondre lentement entre la gencive et la joue. Ce doux médicament serait excellent pour le cœur. Avec sa faible teneur en sodium, le chocolat fait également baisser la tension artérielle.

Comme les maladies cardio-vasculaires sont courantes chez les personnes âgées, le spécialiste préconise sa distribution quotidienne dans les maisons de retraite, le matin et le soir. Comme le taux de caféine contenu dans cette friandise est plus élevé que celui du café, le senior se réveille bien le matin.

Le soir, la sérotonine du chocolat permet d’avoir un sommeil paisible. La sérotonine est une substance biochimique aminée qui est véhiculée par les plaquettes du sang : elle joue un rôle dans l’hypertension artérielle et les manifestations allergiques.

Source : Retraite.com


Alors que les députés l’avaient voté à l’unanimité, le texte visant à proposer 40 % d’alimentation durable, dont 20 % de produits biologiques dans les cantines en 2020, n’a pas été voté par les Sénateurs. La Fondation Nicolas Hulot dénonce « un manque de vision et de courage politique »

Le Grenelle de l’environnement recommandaient l’introduction de 20 % de produits bio en restauration collective publique. La circulaire du 2 mai 2008 relative à l’exemplarité de l’État en matière d’utilisation de produits issus de l’agriculture biologique dans la restauration collective fixait comme objectif, pour l’année 2010, « [l’introduction de] 15 % de denrées issues de l’agriculture biologique dans les menus et d’atteindre 20 % en 2012 », pour les établissements de restaurations collective d’État. Quatre ans après échéance, les résultats sur l’ensemble des établissements restent bien plus modestes : moins de 5 % d’aliments biologiques sont consommés dans toutes les cantines de France. Si, selon l’Agence bio, en 2014, 59 % des cantines scolaires servent du bio dans leurs menus, ces chiffres révèlent des situations bien différentes. Certains établissements proposent des menus 100 % et d’autres n’affichent qu’un unique produit bio dans l’ensemble de leurs menus. Au final, la part de la bio en restauration collective ne représente que 2,7 % des produits consommés.

La loi proposée par la députée écologiste Brigitte Allain favorisant l’ancrage territoriale de l’alimentation proposée en restauration scolaire avec l’introduction de 40 % d’alimentation durable, dont 20 % de produits d’origine biologique avait été adoptée à l’unanimité en janvier dernier à l’Assemblée nationale. Le vote au Sénat n’a pu avoir lieu, ce jeudi 10 mars, en raison de la multiplication des interventions des opposants au projet, notamment Républicains. Cela conduit à reporter cette loi.

« Les sénateurs ont fait preuve d’un manque de vision et de courage politique, alors même qu’une meilleure alimentation est plébiscitée par les consommateurs et que la France continue de s’embourber dans ses objectifs de réduction des pesticides », dénonce la Fondation Nicolas Hulot.

Ironie du sort : ce refus des sénateurs intervient au lendemain de la publication par le ministère de l’Agriculture de chiffres montrant une nouvelle progression de l’utilisation des produits phytosanitaires dans l’agriculture en France : +9,4 % de 2013 à 2014, après une hausse de 9 % l’année précédente.signature

Source : EDP Nutrition – 11.03.16