Durant tout l’été, la banque alimentaire du Gard distribue, à Nimes, des paniers de fruits et légumes frais aux personnes âgées isolées.

Dans le cadre de « l’Opération canicule 2017 » mise en place par la mairie de Nimes, la banque alimentaire du Gard distribue des paniers de fruits et légumes frais aux personnes âgées isolées.
Une liste fournie par le CCAS (Centre communal d’action sociale) de la ville.

« L’important, c’est la panier bien sûr mais aussi le contact que l’on a avec ces personnes âgées et les quelques minutes qu’on peut passer avec elles » explique Djamel un des responsables de la Banque alimentaire. »On a ainsi rencontré une personne qui n’était pas sortie de chez elle depuis trois ans« .

Ce sont des étudiants qui effectuent ces distribution à bord des camions frigorifiques de l’association. Coline et Hugo arrivent chez Marie-Gabrielle. « C’est gentil à vous » remercie la vieille dame en leur avouant avec malice « Je vais bientôt avoir 100 ans! ». Endives, pommes de terre, pommes, produits laitiers et même chocolat. Marie-Gabrielle est ravie.

Une visite qui lui permet aussi de parler « Je suis une véritable pie! » lance t-elle.
Quelques minutes plus tard Coline et Hugo quittent Marie-Gabrielle. Ils vont, durant toute la matinée, rencontrer ainsi une dizaine de personnes âgées. Une centaine d’entre elles auront reçu un panier durant le mois de juillet.

 

Source : https://www.francebleu.fr/infos/societe/la-banque-alimentaire-du-gard-distribue-des-paniers-de-fruits-et-legumes-frais-aux-personnes-agees-1499952635


Pour Samir Henni, praticien hospitalier et médecin coordonnateur, l’arrivée des objets connectés en établissement représente une chance pour les résidents et un meilleur confort de travail pour les professionnels, sous réserve de se poser les bonnes questions et de respecter la législation.

De l’actimétrie développée par Legrand à la vidéosurveillance, l’arrivée des nouvelles technologies en Ehpad ne récolte pas que des salves d’applaudissements. De nombreux gestionnaires et professionnels s’interrogent sur le consentement des résidents et sur la place laissée aux soignants.

De quoi y consacrer deux interventions à Nantes fin mars lors de la sixième Journée de management et de coordination organisée par l’Association gérontologique de recherche et d’enseignement en Ehpad (Agree).

L’une avait trait aux robots et au questionnement éthique qui en découle, et l’autre, aux objets connectés.

Samir Henni, praticien hospitalier (au CHU d’Angers) et médecin coordonnateur, a fait le même constat que son confrère Gaël Durel. « Que vont apporter les objets connectés? On est au niveau zéro, donc on a le choix de ne rien faire et de les laisser entrer sans cadre ou alors de s’en emparer », a-t-il souligné.

Ce praticien les connaît bien puisqu’il développe des appareils de mesure de tension artérielle avec l’école d’ingénieurs angevine Istia (dans le cadre du protocole Dyvaa) et utilise des capteurs développés par Apple et Décathlon.

Les définissant comme « interactifs, transformateurs d’objets physiques traditionnels en objets intelligents » et « producteurs de données », il a mis l’accent sur « la finalité » de ces objets connectés. « Comment vont-ils aider la personne âgée, lever l’isolement ? »

Une « commission d’admission » avec trois questions

Pour lui, ces objets devraient, pour entrer en Ehpad, passer par « une commission d’admission » la plus large possible, intégrant jusqu’aux cuisiniers et services techniques car « tous ces acteurs doivent penser ensemble leur arrivée. »

Il entrevoit trois questions à se poser avant de valider une admission:

•Quels bénéfices pour les résidents ?

Le praticien distingue deux situations :

Soit l’objet doit faire ce que l’Ehpad ne sait pas faire, comme la détection de situations à risque avec la télésurveillance et la détection d’errances: « Au-delà de l’alerte, l’intérêt est de se demander comment traiter la quantité d’informations pour que les équipes puissent mieux accompagner les résidents », commente Samir Henni.

Soit l’objet doit permettre une action que la structure fait déjà, mais « mieux », c’est-à-dire, « de façon régulière et non invasive ». Exemple avec le projet Dyvaa, qui suit les effets secondaires de thérapeutiques contre le cancer. Une « box » relie plusieurs objets connectés dont toutes les informations sont envoyées sur un site internet sécurisé.

Rassurant sur le papier mais, dans les faits, Samir Henni suit… 65 patients en Ehpad et à domicile, et reçoit chaque matin autant d’e-mails indiquant leur tension artérielle, ce qui pose la question du temps de traitement. « Clairement, on n’avait pas anticipé [une telle masse de données] » car le système n’a pas été paramétré pour ne signaler que les anomalies.

Autre conséquence, ce système rend le médecin « responsable 24 heures sur 24 du suivi de ses patients connectés », souligne Samir Henni, précisant qu’en cas d’alerte, il « appelle le médecin traitant » du résident afin de limiter sa responsabilité.

•L’objet est-il éthiquement acceptable ?

Pour répondre à cela, il est nécessaire selon le praticien de « cadrer les expérimentations », notamment via la loi Jardé 2017 (voir encadré), qui définit « des strates pour recueillir le consentement des résidents » et « décrit des interprétations d’opposition, avec la personne de confiance et le tuteur ». Le texte « établit clairement qu’en cas de refus, le résident ne participe pas ».

•Existe-t-il des preuves scientifiques sur l’utilité d’objets connectés en Ehpad ?

Là, c’est moins gagné. Sur les plus de 41.000 revues scientifiques indexées sur le site internet Medline, Samir Henni n’a trouvé que 6 références impliquant des résidents en établissement, et la plupart de ces études ont été réalisées à l’étranger, « preuve [que la France] laisse ce terrain à d’autres acteurs », a-t-il commenté.

En conclusion, il estime que les objets connectés sont « bénéfiques, sous réserve de la protection juridique des résidents et de la nécessaire évaluation en Ehpad. Ils doivent avoir un réel intérêt, le principal étant de créer de la prédiction ». Et de rappeler: « On est sur de l’expérimentation liée à la santé, qui doit répondre à un cadre réglementaire strict ».

Repères réglementaires

La loi Jardé porte sur les recherches impliquant la personne humaine. Elle est la transposition d’une directive européenne et facilite les expérimentations avec les objets connectés. Son décret d’application a été publié en novembre 2016. Elle définit trois types de situations: la recherche-intervention, la recherche-intervention à risques et contraintes minimes et la recherche non interventionnelle.
Samir Henni explique: « A chaque fois qu’il existe une situation d’expérimentation d’un objet connecté », une réponse réglementaire est apportée par cette loi. Concernant ces expérimentations, il observe qu’on doit « par défaut », au minimum, considérer les recherches en Ehpad « en niveau 2 » (recherche-intervention à risques et contraintes minimes), « ce qui protège le plus le résident ».

•Il cite aussi le rapport de Pierre Simon et Dominique Acker, qui a permis de clarifier les différences entre télésurveillance, téléconsultation et téléexpertise.

•Enfin, un récent rapport (janvier 2017) adressé à la Commission européenne produit des recommandations concernant les règles de droit civil sur la robotique.

Claire Beziau
Journaliste
claire.beziau@gerontonews.com

Source : http://www.gerontonews.com/story.php?story=CZ9OP0BPO


Comment ralentir le vieillissement ? Pour des chercheurs, qui ont passé en revue des dizaines d’études, la réponse se trouve assurément au coeur du métabolisme cellulaire.

On entend tout et son contraire sur le vieillissement. Des bienfaits d’un fruit aux méfaits du manque de sommeil, les études sont nombreuses et souvent peu éclairantes sur l’attitude à adopter pour combattre le vieillissement. Comment avoir un début de réponse sérieuse ? Pour démêler le vrai du faux, des chercheurs ont passé à la loupe des dizaines d’études sur le sujet, souvent récentes. Un travail de titan, qui revient sur certaines pistes solides ou à creuser. Leur méticuleuse analyse est publiée le 10 août dans la revue Cell.

Mêlant biochimie, génétique ou encore métabolisme, leurs résultats semblent à première vue abscons. Mais à y regarder de plus près, l’étude liste certains facteurs responsables de l’âge et sur lesquels nous pouvons agir au quotidien.

Quand la machinerie cellulaire fatigue

Quand on parle de vieillissement, on pense souvent aux rides, au corps fatigué… Mais l’origine du vieillissement se trouve surtout au cœur de la cellule. Pour fonctionner correctement, la machinerie cellulaire va avoir besoin de se nourrir, d’éliminer ses déchets ou encore de respirer. C’est le métabolisme. Sauf qu’avec le temps, les erreurs, comme les mutations par exemple, s’additionnent et la cellule n’est plus capable de les réparer ou de les compenser. L’horloge métabolique est en marche. Le vieillissement progresse.

Au fil de leurs lectures, les chercheurs ont identifié les marques cellulaires principales entrant en jeu dans le vieillissement. Dérégulation cellulaire de la reconnaissance des nutriments, dysfonctionnement mitochondrial, instabilité du génome ou encore déséquilibre entre synthèse et dégradation des protéines : ces mécanismes biochimiques nous renseignent finalement sur les pratiques à adopter. Elles résument les mécanismes du métabolisme cellulaire impliqués dans le vieillissement.

Pour être jeune, surveillez votre alimentation

Fort heureusement, le mode de vie peut tout de même avoir son influence, du moins partiellement, sur le déréglement cellulaire. Sans surprise, l’alimentation est la première voie d’amélioration pour ralentir le processus de l’âge. Les auteurs précisent ainsi que le régime méditerranéen serait idéal : peu de viande et de sucres rapides, mais beaucoup de légumes, de fruits et de céréales complètes. Le tout arrosé d’huile d’olive.

Par ailleurs, l’étude évoque les bienfaits de la « restriction calorique« . « C’est la seule intervention, connue jusqu’alors, qui peut prolonger la longévité chez toutes les espèces, de la levure aux primates« , précise-t-elle. Sans être en restriction calorique, il faudrait donc ne pas manger en quantité excessive. Réduire les apports caloriques favoriserait ainsi la réparation cellulaire et les fonctions immunitaires.

Notre mode de vie occidental en question

Toujours du côté de notre alimentation, les lectures des scientifiques concluent sur les bienfaits d’une restriction de l’apport protéique animal. Moins de viande donc, mais plus de protéines végétales. Plus étonnant : certaines preuves indiquent que jeûner plusieurs heures par jour, pourrait également retarder le vieillissement. Globalement, pour ralentir les effets du temps, la malbouffe est à écarter, en particulier lorsqu’elle est riche en graisses polyinsaturées et en additifs.

Autre piste pour conserver sa jeunesse : l’exercice physique bien sûr ! L’activité sportive doit être régulière tout au long de la vie, et adaptée à ses facultés physiques.

A travers ces conclusions sur le vieillissement, les chercheurs veulent mettre en garde contre le « mode de vie occidental ». Si l’espérance de vie a considérablement augmenté depuis 150 ans, grâce à la lutte contre les maladies infectieuses, notre mode de vie pourrait aujourd’hui réduire à néant tous ces efforts. L’étude en profite ainsi pour plaider en faveur d’une politique de santé publique ciblée sur ce mode de vie et d’une « médecine préventive ultime ».

Source : Metabolic Control of Longevity. C. Lopez-Otin et al. Cell, août 2016. DOI: http://dx.doi.org/10.1016/j.cell.2016.07.031


Le rétrécissement cérébral reste inéluctable avec l’âge, mais une équipe britannique a découvert que maintenir une activité physique limitait le phénomène chez les plus de 70 ans. Les activités à caractère social et la lecture n’ont par contre eu aucun effet constaté.

Un jogging contre les mots croisés : le plus efficace pour maintenir une bonne santé cérébrale chez les personnes âgées n’est pas forcément celui que l’on croit. D’après une équipe de chercheurs de l’université d’Édimbourg, l’exercice physique est un rempart efficace contre le vieillissement du cerveau chez les plus de 70 ans. Par contre les activités sociales et qui semblent plus stimulantes sur le plan intellectuel n’ont pas eu d’effet positif constaté.

Au cours de l’étude dévoilée, quelque 700 personnes ont été suivies pendant trois ans et leurs cerveaux scrutés par des psychologues et des experts en neuro-imagerie. Le rétrécissement du cerveau était tout particulièrement surveillé ainsi que les matières blanches et grises. Ces travaux ont été publiés le 22 octobre dans la revue Neurology et ont conduit à des résultats étonnants.

Ce n’est plus un secret : le rétrécissement du cerveau provoque des troubles de mémoire et de la pensée. Or, au cours de l’étude, les observations ont montré que ce phénomène est bien moins marqué chez les séniors qui font régulièrement de l’exercice. Leur matière blanche, liée à la transmission des messages dans le cerveau, présente ainsi moins de lésions. Enfin, selon les résultats, ce même groupe possède également davantage de matière grise que les autres.

Les personnes qui participent à des activités sociales ou qui lisent beaucoup ont également été recensées. Mais à l’inverse, ce groupe n’a pas montré d’état de santé cérébrale statistiquement meilleure que la moyenne. Ceci suggère ainsi que le sport serait un meilleur moyen de prévenir le vieillissement cérébral comparé aux activités plus intellectuelles.

Un pas vers des programmes sur mesure ?

« Nos recherches suggèrent que pour maintenir sa santé cérébrale, les activités physiques seraient plus efficaces que des activités plus sédentaires, commente Alan Gow de l’université d’Edinbourg. Nous sommes enthousiastes pour ces nouvelles étapes de nos travaux tandis que nous cherchons à comprendre ce qui est à la base de ce phénomène. Toujours est-il qu’augmenter l’activité physique, même pour une courte marche chaque jour, doit être encouragé. »

« Ces travaux fournissent des éléments décisifs sur ce qui influe sur le vieillissement du cerveau et comment nous pourrions lutter contre le déclin mental, s’enthousiasme pour sa part James Goodwin, chef du département recherche de l’association Age UK qui finance l’étude. Si nous pouvions établir définitivement que le sport apporte une protection contre cette dégénérescence, cela ouvrirait la porte à des programmes physiques faits sur mesure pour les gens tandis qu’ils vieillissent. »

Source : http://www.maxisciences.com/sport/le-sport-est-meilleur-que-la-lecture-pour-le-cerveau-des-seniors_art27208.html


La sarcopénie est un phénomène multifactoriel complexe. Liée au vieillissement et favorisée par une activité physique réduite et une malnutrition, elle peut affecter la qualité de vie et augmenter les fragilités. Or, des apports nutritionnels adaptés et une activité physique régulière peuvent prévenir la fonte musculaire.

Dès 50 ans

Sur un plan physiologique, on sait qu’à partir de 50 ans un être humain perd entre 1 et 2% de masse musculaire et entre 1,5 et 3% de force musculaire. Ce processus lent et progressif peut entraîner des complications au long cours (augmentation du risque de chutes, perte d’autonomie, fragilités, etc.) s’il n’est pas pris en compte. Or, il apparaît que la modification de certains facteurs environnementaux peut aider à prévenir ou retarder le développement de la sarcopénie.

La pratique régulière d’une activité physique en est un et l’alimentation adaptée en est un autre notamment via l’apport ciblé de protéines de haute qualité et d’antioxydants.

Impact d’un complément nutritionnel sur la masse musculaire

Une étude observationnelle visant à évaluer l’impact d’un complément alimentaire à base de protéines (10g), de créatine (3g) de leucine (2g), d’extrait de grenade et de vitamine D (5 µg) sur la masse musculaire de personnes âgées en maison de retraite montre qu’il est possible d’influencer favorablement la perte de masse via une alimentation ciblée associée à de l’exercice physique.

Conduite de façon randomisée sur 34 sujets de 84,18 ans d’âge moyen pendant 2 mois contre un groupe contrôle (effectuant seulement de l’exercice physique) et basée sur des prélèvements sanguins visant à analyser plusieurs paramètres biologiques, l’étude a montré des effets positifs dans le groupe bénéficiant du complément nutritionnel en plus de l’exercice.

Une diminution du poids (-0,9kg), une diminution de l’IMC (-0,29), une augmentation légère de la masse grasse (+ 0,59%) et une augmentation de l’épaisseur musculaire (+ 3,67mm). Ces résultats montrent donc l’obtention d’une meilleure fonctionnalité des muscles.

Etude menée par le Dr A. Ardizzi, Italie (endocrinologue, diabétologue, nutritionniste) en collaboration avec Procell

 

Source : https://www.foodinaction.com/apports-nutritionnels-sarcopenie/


Selon une étude de l’Université d’Arizona, s’il existe de nombreuses raisons de maintenir un BMI (IMC) dans des intervalles sains, on peut désormais en ajouter une nouvelle: c’est bon pour le cerveau! Avoir un BMI trop élevé pourrait en effet aggraver le déclin cognitif chez la personne âgée.

BMI et inflammation

Plus le BMI est élevé, plus l’inflammation augmente, commente Kyle Bourassa, principal auteur de cette étude publiée dans le journal Brain, Behavior and Immunity. Des études antérieures ont déjà démontré que l’inflammation, particulièrement dans le cerveau, peut altérer son fonctionnement et de nombreux aspects cognitifs. C’est également établi pour l’excès de poids, mais la connexion entre les deux n’était pas encore avérée.

Dans cette étude, Bourassa et son équipe ont suivi pendant près de 6 ans, deux groupes (un de 9.000 individu, l’autre de 12.500) de Britanniques de plus de 50 ans. Ils disposaient du BMI des participants, ainsi que du statut inflammatoire et cognitif. Les deux groupes ne différaient pas significativement pour l’ensemble des critères.

Une corrélation avec le BMI

Les résultats indiquent que plus le BMI au premier contrôle de l’étude était élevé, plus grands étaient les niveaux de CRP (protéine C-réactive, un marqueur de l’inflammation systémique) au cours des 4 années suivantes. Et les changements des taux de CRP au cours de ces 4 années sont prédictifs d’une modification de la cognition, six ans après le démarrage de l’étude. En d’autres mots, le déclin cognitif de la personne âgée est déterminé par son poids, lui-même associé au taux d’inflammation systémique.

Les auteurs précisent toutefois qu’ils montrent ici une corrélation et non un lien causal. Pour démontrer un lien de cause à effet, il faudrait mettre en place des études expérimentales mesurant l’impact de la perte de poids et de la réduction de l’inflammation, sur une amélioration potentielle de la cognition. Affaire à suivre.

Source : https://www.foodinaction.com/le-bmi-un-marqueur-du-declin-cognitif/


Selon une étude récente menée par l’université de Géorgie, les aliments ou compléments alimentaires contenant de la lutéine et de la zéaxanthine peuvent renforcer et améliorer le fonctionnement cognitif des personnes âgées.

On sait déjà que la lutéine et la zéaxanthine ont un effet bénéfique sur les yeux et les fonctions cognitives des personnes âgées. Ces composants sont mieux connus sous le nom de caroténoïdes, présents dans notre alimentation et notamment dans les fruits et légumes de couleur jaune à rouge. L’étude de l’université de Géorgie montre pour la première fois quel est le mécanisme neural sous-jacent dans la relation entre la cognition et la lutéine et la zéaxanthine.

Le déclin cognitif chez les personnes âgées

Au fur et à mesure que nous vieillissons, un processus de déclin naturel et inévitable s’installe dans le cerveau. Les capacités cognitives peuvent toutefois se maintenir à niveau grâce aux facultés de compensation du cerveau. Il est important pour la société de trouver le moyen de ralentir ce processus de déclin pour permettre aux personnes âgées de conserver leur indépendance fonctionnelle.

Le rôle de la lutéine et de la zéaxanthine

L’équipe de recherche de l’université de Géorgie a étudié l’effet de la lutéine et de la zéaxanthine sur l’activité cérébrale des personnes âgées (de 65 à 86 ans). Les participants devaient mémoriser une série de mots choisis au hasard et être capables de s’en souvenir plus tard. L’activité cérébrale était mesurée à l’aide d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRM) et, parallèlement à cela, les valeurs des composants étaient mesurées dans le plasma sanguin. Une mesure de l’œil était ensuite effectuée par photométrie.

Les résultats montrent clairement que les participants, affichant des valeurs plus élevées de lutéine et de zéaxanthine, devaient recourir à une activité cérébrale moindre pour effectuer leur tâche, contrairement aux participants ayant des scores inférieurs. Cela signifie qu’ils utilisent mieux leurs fonctions cognitives et sont donc plus efficaces d’un point de vue «neural».

Bref, le changement d’habitudes alimentaires ou l’ajout de compléments visant à augmenter la quantité de lutéine et de zéaxanthine, déjà connus pour leur rôle protecteur pour les yeux, peuvent aussi contribuer à combattre le déclin cognitif chez les personnes âgées.

Source : https://www.foodinaction.com/lalimentation-peut-limiter-le-declin-cognitif/